Blog, Inside Synergix: 20.11.25L’entrepreneuriat familial à l’ère numérique : récit d’une transformation

Certaines histoires d’entreprise se construisent dans la durée, avec constance et engagement. Ce sont souvent les plus marquantes. C’est le cas de Synergix, fiduciaire genevoise fondée en 2001 par Enrico Chincarini.

Depuis plus de vingt ans, Synergix suit une ligne de conduite claire : offrir aux dirigeants un accompagnement rigoureux, humain et réellement adapté à leur réalité. Au fil de son évolution, l’entreprise est passée du modèle de fiduciaire traditionnelle à une structure hybride, technologique et profondément ancrée dans la relation client.

Cette évolution n’a rien d’un hasard. Elle est le fruit d’une dynamique familiale, portée aujourd’hui par Jérôme Chincarini, fils aîné d’Enrico, qui dirige l’entreprise. Ensemble, ils ont su faire de la transmission un levier d’innovation. Non pas en rompant avec le passé, mais en le prolongeant, en l’équipant, en le mettant au service du futur.

À l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, nous vous proposons de (re)plonger dans les coulisses de cette transformation continue. Car l’histoire de Synergix n’est pas seulement celle d’une entreprise : c’est celle d’une posture entrepreneuriale. Celle qui choisit de durer, sans jamais cesser d’évoluer.

L’histoire commence en 2001, dans un bureau genevois. Enrico Chincarini, expert en finance et controlling avec diplôme fédéral, fort d’une carrière dans la banque à Genève, Lugano et aux Bahamas, décide de revenir à l’essentiel : créer une entreprise qui place l’humain et la rigueur au cœur de son modèle.

Avec Synergix, il propose une alternative à ce que les grandes fiduciaires ne peuvent plus offrir : de la proximité, de la stabilité et de l’écoute, au service des PME, ONG et structures locales. Il connaît les chiffres, bien sûr. Mais surtout, il comprend les enjeux opérationnels des dirigeants, les zones grises, les moments critiques, les décisions qu’il faut prendre vite et bien.

Synergix se développe avec constance. Pas dans l’euphorie, mais dans l’endurance. Grâce à une équipe soudée, à une réputation qui se construit client après client, et à une expertise reconnue, notamment auprès des ONG internationales. Très vite, l’entreprise devient un repère de fiabilité dans un secteur en mutation.

Mais à la fin des années 2000, les premiers signaux apparaissent. Le métier est sur le point de changer : les outils s’automatisent, la dématérialisation s’accélère, les dirigeants veulent plus de lisibilité, plus vite. Synergix, fidèle à son habitude, ne panique pas. Elle observe, anticipe, s’adapte.

Et surtout, elle reste fidèle à ce qui l’a toujours guidée : la qualité de la relation. Car même en pleine transformation digitale, c’est encore là que tout se joue.

Lorsque Jérôme Chincarini rejoint l’entreprise en 2009, la fiduciaire se trouve à un moment charnière. Les attentes des dirigeants évoluent, la technologie bouscule les pratiques, et l’essentiel n’est plus seulement de produire des chiffres, mais de les rendre lisibles et utiles pour piloter.

Diplômé de HEC Genève et passionné d’informatique, Jérôme observe, questionne, remet en perspective. Très vite, une idée centrale s’impose : les dirigeants ont besoin d’un véritable modèle de gestion. Un cadre clair qui rassemble l’information essentielle, structure les échanges et soutient la prise de décision.

Les outils traditionnels existent, mais ne suffisent plus à traduire la réalité des entreprises. Les rapports arrivent trop tard, les tableurs se multiplient, les données ne dialoguent pas entre elles. Il manque un socle pour orchestrer tout cela.

C’est ainsi que se construit progressivement un modèle de gestion, pensé pour donner une vision d’ensemble et faciliter les discussions entre les dirigeants et leurs conseillers.
Et pour le porter au quotidien, Synergix s’appuie sur IODD, une plateforme qui rend ce modèle concret, accessible et vivant.

Dans ce mouvement, Jérôme n’hérite pas d’un cadre figé. Il le fait évoluer, en respectant l’esprit qui fait la force de Synergix depuis toujours : rendre les choses plus simples, plus lisibles, plus humaines.

IODD n’est pas une finalité en soi. C’est le support d’un nouveau modèle de gestion qui met la clarté au cœur des décisions. Un modèle qui répond à un besoin partagé par tous les dirigeants : comprendre rapidement leur situation, accéder à l’essentiel et dégager les bonnes priorités.

Conçue comme un outil de pilotage collaboratif, la plateforme permet d’organiser les données clés dans un environnement unique, lisible et sécurisé. Bilan, compte de résultat, trésorerie, salaires : l’essentiel est regroupé, structuré, mis en forme pour servir la discussion et l’action.

Les échanges gagnent en fluidité, les pièces comptables sont centralisées, les retards et les doublons disparaissent. IODD facilite le quotidien, mais surtout, il donne vie au modèle que Synergix met en place avec ses clients.

Pour les dirigeants, c’est une visibilité renforcée.

Pour les équipes, des process clairs et plus de temps pour l’analyse, le conseil et l’accompagnement.

La force d’IODD tient à cela : il ne s’ajoute pas au travail, il soutient une manière plus cohérente et plus fluide de piloter son entreprise.

Intégrer ce modèle de gestion n’a pas seulement transformé la manière de travailler. Cela a fait évoluer la manière d’être. Car derrière l’organisation qu’il propose, c’est tout un fonctionnement qui s’est ajusté : les habitudes, les échanges, les réflexes. Pour que ce cadre soit fluide, il a fallu repenser les gestes quotidiens, les flux d’information et les responsabilités. Et cette évolution ne s’est pas faite contre les équipes, mais avec elles.

Les collaborateurs ont adopté de nouveaux réflexes, appris à collaborer autrement, à structurer l’information et à renforcer le lien avec les clients en s’appuyant sur IODD comme support partagé. L’accompagnement ne se limite plus à quelques rendez-vous dans l’année. Il devient continu, interactif, réactif.

Et cette dynamique ne s’est pas arrêtée aux murs de Synergix. Elle a façonné aussi la manière dont l’entreprise se raconte. Avec plus de justesse, plus de cohérence, plus d’alignement entre ce qu’elle fait, ce qu’elle est et ce qu’elle promet.

“Simplifier la complexité” n’est pas un slogan. C’est un modèle, une manière d’aborder les chiffres, les process et les décisions. Aider les dirigeants à y voir clair, à reprendre la main, à avancer même dans la densité administrative ou réglementaire.

Dans un monde qui s’accélère, cette clarté n’a jamais été aussi précieuse.

Chez Synergix, la transmission n’a jamais été une fin en soi. Elle est devenue un moteur. Un point de départ pour faire autrement.

Loin du schéma classique où l’on hérite pour préserver, ici on hérite pour transformer. Enrico Chincarini, le fondateur, n’a pas seulement bâti une entreprise performante : il a posé les fondations d’une culture. Une manière d’être exigeant sans rigidité. Une obsession du travail bien fait, doublée d’un profond respect du client.

Ce qu’il transmet à Jérôme, c’est un socle. Et Jérôme, loin de s’y enfermer, y insuffle une vision nouvelle. Il ne balaie rien. Il prolonge. Il ajuste. Il projette. Il transforme les outils, les usages, les méthodes mais jamais les fondamentaux. À sa manière, il disrupte le secteur.

Synergix n’est ni une start-up parachutée, ni une structure figée. C’est une entreprise enracinée, qui avance. Et dans un monde où la transmission est souvent un passage à risque, cette capacité à faire émerger une co-construction intergénérationnelle fait figure d’exemple.

Lire notre article : Transmettre une entreprise en Suisse

Synergix n’est pas un modèle à reproduire. C’est une expérience à observer. Elle montre qu’on peut bâtir une entreprise sur la durée, sans faire de bruit, mais avec conviction.

Elle rappelle que la technologie n’a de sens que si elle clarifie. Que la transmission est un acte de création. Et que l’innovation n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être transformatrice.

Pour les entrepreneurs d’aujourd’hui, le véritable enjeu n’est pas de tout inventer. C’est de choisir ce qu’on veut faire durer. Et de le faire, pas à pas, avec cohérence.

C’est ce que Synergix fait. Et c’est ce qui fait toute la différence.