Article écrit par Loïc Mancino
Le 20 octobre 2025 : le jour où Internet a vacillé
Le 20 octobre 2025, Internet a connu l’un de ses plus grands arrêts depuis sa création. Une panne majeure d’Amazon Web Services (AWS) a paralysé une partie du web mondial. Des milliers de services — plateformes bancaires, solutions de paiement, outils collaboratifs, applications d’IA, plateformes de divertissement — ont cessé de fonctionner pendant plusieurs heures. À l’origine : une défaillance sur la région US-EAST-1, le cœur hyper-concentré du cloud d’Amazon.
Un simple problème DNS sur un endpoint de DynamoDB a provoqué une cascade d’erreurs, désynchronisant des services critiques dans le monde entier. En quelques minutes, une partie d’Internet s’est retrouvée aveugle, incapable de router les flux ou d’authentifier les utilisateurs.
Les chiffres donnent le vertige :
Selon les estimations relayées par de nombreux médias spécialisés, les grandes entreprises mondiales perdaient environ 75 millions de dollars par heure pendant l’interruption du 20 octobre.
Amazon aurait à elle seule subi près de 73 millions de dollars de pertes par heure, tandis que d’autres plateformes comme Snapchat, Zoom, Roblox, Fortnite, Canva, Slack ou Reddit enregistraient également des pertes importantes.
Au total, plus de mille grandes entreprises, dont plus de la moitié du Top 500 mondial, ont été directement impactées. Près de huit millions d’utilisateurs ont signalé des difficultés d’accès à leurs sites, services bancaires ou plateformes en ligne. Des acteurs majeurs — de Zoom à Fortnite, de Canva à Slack — ont vu leur activité temporairement interrompue.
Un rappel brutal : le cloud global, censé être le garant de la résilience, s’est révélé être un point de défaillance unique.
Des entreprises paralysées du jour au lendemain
Les impacts ont été immédiats et concrets.
Des milliers d’équipes se sont retrouvées dans l’impossibilité d’opérer :
- Comptes clients et fournisseurs inaccessibles.
- Données bloquées dans des systèmes distants.
- Logiciels de paiements et banques non fonctionnels.
- Chaînes logistiques et processus automatisés figés.
Ce n’était pas une panne locale, mais la démonstration d’une dépendance mondiale. Des entreprises entières se sont arrêtées, non à cause d’une erreur interne, mais parce qu’elles partageaient toutes le même point de fragilité.
En quelques heures, l’agilité promise par le cloud a révélé ses limites : une dépendance devenue vulnérabilité.
La dépendance technologique, un risque sous-estimé
Depuis vingt ans, le cloud s’est imposé comme la promesse d’un monde plus simple : déployer plus vite, payer à l’usage, se libérer d’une partie de la gestion technique.
Mais cette promesse a un revers. En externalisant leurs infrastructures, les entreprises délèguent une partie de leur autonomie technologique et s’exposent à des risques qu’elles ne maîtrisent plus totalement.
Aujourd’hui, trois acteurs — AWS, Microsoft Azure et Google Cloud — concentrent plus de 70 % du trafic mondial. Par souci d’efficacité, la majorité des services critiques sont hébergés dans une seule région : US-EAST-1.
Résultat : une panne locale peut avoir un impact mondial.
La redondance existe, bien sûr. Mais elle a un coût que la plupart des entreprises préfèrent ne pas assumer. Mettre en place une infrastructure réellement résiliente — répartie sur plusieurs régions, voire plusieurs fournisseurs — représente un investissement conséquent. Dans les faits, la continuité totale reste souvent théorique, et la résilience promise se transforme peu à peu en dépendance structurelle.
Cette dépendance n’est pas seulement technique : elle est économique, opérationnelle et stratégique. Chaque mise à jour, chaque évolution tarifaire ou chaque interruption soudaine peut fragiliser la continuité d’activité des entreprises clientes.
La réponse Synergix : continuité, fiabilité, souveraineté
Chez Synergix, nous avons fait un choix clair : aucun système informatique essentiel ne doit dépendre d’une entité extérieure.
Non pas par principe, mais par conviction technique et par exigence de maîtrise.
Notre infrastructure repose sur trois piliers simples et structurants :
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Isolation intelligente – Nos systèmes critiques peuvent fonctionner en autonomie complète, indépendamment des flux Internet mondiaux.
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Redondance souveraine – Chaque composant essentiel dispose d’une version interne capable d’assurer la continuité, sans recours à un fournisseur tiers.
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Contrôle total des dépendances – Aucun outil, API ou service n’est intégré sans alternative locale viable et maîtrisée.
Concrètement, cela signifie que nos serveurs, nos données et nos processus restent pleinement opérationnels, même lorsque les géants du cloud rencontrent des perturbations.
Nos clients continuent d’émettre leurs factures, d’accéder à leurs données et d’utiliser leurs outils internes, parce que nous maîtrisons chaque maillon de notre chaîne technologique.
Ce que cela change pour nos clients
La philosophie souveraine de Synergix n’est pas un concept.
C’est une réalité opérationnelle, mesurable chaque jour dans le travail de nos équipes et dans la continuité des activités de nos clients.
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Aucune interruption de service. Nos systèmes internes et ceux de nos clients fonctionnent même lors de pannes mondiales.
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Données sous contrôle. Hébergées, chiffrées et sauvegardées localement, elles ne transitent pas par des plateformes tierces.
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Prévisibilité et transparence. L’infrastructure Synergix est stable, maîtrisée et conçue pour durer.
Pour nos clients, cela se traduit par une continuité d’activité totale, même dans les situations les plus imprévisibles.
La continuité comme valeur fondamentale
La panne AWS du 20 octobre 2025 a marqué un tournant. Elle a rappelé que même les infrastructures les plus puissantes ont leurs limites, et que la maîtrise technologique reste le socle de la continuité.
Chez Synergix, cet événement a simplement confirmé une conviction profonde :
la continuité est la première valeur du numérique.
Nos systèmes n’ont pas seulement résisté à la tempête.
Ils ont démontré qu’un autre modèle est possible : celui d’une fiduciaire augmentée, indépendante, stable et souveraine.
Parce que dans un monde toujours plus connecté, la véritable innovation, c’est la maîtrise.